« Munich » de Robert HARRIS (Editions Plon)

4ème de couverture :

Septembre 1938. Hitler est prêt à déclarer la guerre. Le premier ministre du Royaume-Uni, Chamberlain, fera tout pour conserver la paix. Tout se jouera dans une ville : Munich.
Tandis que l’avion de Chamberlain survole la manche, Hitler quitte le sud de Berlin en train. Tous deux se dirigent vers Munich.

De leur côté, deux jeunes hommes entament le même voyage : Hugh Legat, secrétaire privé de Chamberlain, et Paul Hartmann, diplomate allemand et membre de la résistance au nazisme. Amis durant leurs études à Oxford, avant qu’Hitler n’arrive au pouvoir, ils ne se sont pas vus depuis leur dernier voyage à Munich, six ans plus tôt.

Alors que le destin de l’Europe est en train de se jouer, leurs chemins se croisent à nouveau.
Quand les enjeux sont si grands, qui êtes-vous prêt à trahir ? Vos amis, votre famille, votre pays, ou votre conscience ?

Mon avis :

Etant fan des ouvrages de Robert Harris depuis que j’ai découvert « Fatherland », je ne suis peut-être pas très objectif. Je prends toujours un grand plaisir à lire des romans regroupant deux de mes passions que sont l’histoire et la littérature.

Après Fatherland et Enigma, c’est un retour à la seconde guerre mondiale pour Robert Harris. Il créé un roman d’espionnage haletant autour d’un des évènements qui aurait pu éviter cette seconde guerre mondiale mais qui n’a finalement fait que la retarder d’une année. Il s ‘agit des accords de Munich sur l’annexion des Sudète par l’Allemagne nazie en octobre 1938. Cette année supplémentaire permettra aux britanniques et aux français de mettre en place une politique de réarmement qui conduira au désastre de la seconde guerre mondiale.

Les deux principaux personnages de ce livre, Hugh Legat et Paul Hartmann, tentent de faire comprendre au Premier Ministre britannique, Chamberlain, qu’Hitler ne s’arrêtera pas là et que la guerre est aux portes de l’Europe. Il ne s’agit pas d’une uchronie, comme dans Fatherland, mais d’un livre retraçant, de manière romancée, les quatre jours de tensions qui ont eu lieu à Munich en octobre 1938.

L’auteur pose aussi la question de l’acte personnel dans ce genre de situation. Peut-on tuer un dictateur afin d’éviter une guerre? Est-ce que cela est si simple que ça? Peut-on choisir seul le destin d’une nation?

Livre passionnant historiquement mais aussi un très bon roman d’espionnage, comme tous les trois ou quatre ans, Robert Harris nous offre un très bon moment de lecture qui nous rend moins bêtes.

Seul bémol, pour les éditions Plon qui devrait se relire un peu car plus d’une dizaine de coquilles dans un livre de ce niveau, c’est bien dommage.

 

 

2 commentaires Ajouter un commentaire

  1. lire&vous dit :

    Voilà !! J’ai lu ta fiche 😉
    Et c’est plutôt tentant… merci !!

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    1. J’ai bien précisé que je n’étais pas du tout objectif 🙂

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