4ème de couverture :
2173. L’humanité se remet progressivement de la grande migration climatique qui a décimé sa population. Le progrès scientifique est au point mort.
Seule perspective possible : mettre la main sur les gisements d’antimatière qui doivent se cacher quelque part dans l’espace. A cette fin, des mineurs d’espace-temps génèrent des trous de ver pour explorer les strates de l’Univers.
Sara et Slow sont ainsi embarquées dans le module Orca-7131. Mais une avarie improbable transforme cette mission de routine en catastrophe. Une expédition de la dernière chance s’organise alors – une tentative de sauvetage qui va peut-être marquer le retour de la denrée devenue la plus rare : l’espoir.
Mon avis :
Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître ! Pierre Raufast réussit parfaitement son entrée dans l’univers de la SF.
Je connais le talent de romancier de Pierre Raufast mais il est toujours compliqué de sortir de sa zone de confort et de son style habituel. J’appréhendais donc un peu cette incursion dans un domaine si exigeant que la SF.
J’ai dévoré cet ouvrage de près de 350 pages en deux soirées. L’auteur évite le piège de la hard fiction incompréhensible en prenant le temps d’expliquer de façon simple des théories complexes. Il évite également le piège du space opéra classique en s’attachant plus à une galerie de personnages dont les personnalités sont très diverses qu’à une guerre intergalactique manichéenne. Il intègre les questions sociétales et environnementales actuelles ainsi que les luttes politiques en les extrapolant dans la trame de son histoire futuriste.
Et Pierre Raufast nous termine ce premier tome sur un bon vieux cliffhanger qui va nous tenir en haleine jusqu’au prochain tome qui je l’espère ne tardera pas trop. Oui on devient exigeant et alors 🙂