« Horizons obliques » de Richard Blake (Urban Comics)

4ème de couverture :

Il y a plusieurs années, Jacob et Elena Armlen, un couple d’explorateurs, se sont retrouvés piégés dans une étrange dimension parallèle aux paysages insaisissables, à l’architecture changeante, peuplée d’entités malicieuses, laissant derrière eux leur fille en bas âge, Adley. Bien des années plus tard, Adley a grandi mais n’a jamais oublié ses parents. Dotée d’un pouvoir de clairvoyance et accompagnée de Staden, un robot à la sensibilité très humaine, elle se lance à leur recherche.

Mon avis :

Fortement influencé par « Les Cités Obscures » de Schuiten et Peeters (que je n’ai pas lues, je vais m’auto flageller), cette première bd de Richard Blake m’a aussi fait penser à l’univers de Mathieu Bablet et d’une certaine manière au film « Inception ».


Graphiquement, le travail de Richard Blake est d’un esthétisme raffiné, d’une complexité qui demande à regarder chaque planche à plusieurs niveaux et d’une créativité sans limite. J’ai pris énormément de plaisir à découvrir son univers fortement imprégné par sa maîtrise de divers médiums d’expressions. Le grand format rend un hommage splendide à son travail.


Scénaristiquement, il aborde de nombreux sujets relativement classiques dans la bd SF tels que les mondes parallèles, l’IA sensible, la relation humain-robot mais il le fait avec une certaine réussite. Les personnages d’Adley et Staden sont attachants, les personnages secondaires jouent parfaitement leurs rôles et le découpage des chapitres profitent au déroulement de l’histoire. J’ai juste un tout petit bémol sur la fin qui me paraît un peu trop ouverte comme s’ il avait eu du mal à trouver une conclusion qui lui convienne.


Spéciale dédicace à la deuche de l’espace qui déchire tout. Bravo pour cet album graphiquement sublime.

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