« La panne » de Friedrich Dürrenmatt (Gallmeister)

4ème de couverture :

Suite à une panne de voiture, Alfredo Traps trouve refuge pour la nuit dans la maison d’un juge à la retraite. En plus de l’inviter à un somptueux dîner, son hôte lui propose de participer à un procès fictif auquel il se livre avec trois amis — un procureur, un avocat de la défense et… Un bourreau Traps ne voit pas ce qu’on pourrait lui reprocher, mais il accepte d’endosser le rôle de l’accusé, le temps de cette étrange soirée. Au cours d’un festin copieusement arrosé, les quatre vieillards lui font comprendre que tout le monde a quelque chose à cacher. Traps saura-t-il prouver son innocence avant que ce jeu dangereux ne tourne au cauchemar ?

Mon avis :

Et si on se faisait le coup de la panne ? Malheureusement pour Alfredo Traps, il ne s’agira pas d’un plaisir galant mais d’une soirée pour le moins déroutante avec quatre vieux messieurs très joueurs.

Dans cette soirée gargantuesque, nos quatre comparses vont reprendre leurs anciens métiers d’avocat de la défense, de juge, de procureur et de bourreau afin de juger Alfredo Traps pour son crime. Mais de quel crime s’agit-il ? 

Dans cette farce tragi-comique, Friedrich Dürrenmatt (à vos souhaits) pratique la dérision avec une élégance désuète mais nous fait également réfléchir à la question de la justice et de ses limites. Monté comme une pièce de théâtre en huis clos, ce roman n’est pas s’en rappeler « douze hommes en colère » de Sidney Lumet  ou « Petits meurtres entre amis » de Danny Boyle.

Finalement personne n’est totalement innocent.

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