« L’espace d’un an » de Becky CHAMBERS (Edition l’Atalante)

4ème de couverture :

Rosemary, jeune humaine inexpérimentée, fuit sa famille de richissimes escrocs. Elle est engagée comme greffière à bord du Voyageur, un vaisseau qui creuse des tunnels dans l’espace, où elle apprend à vivre et à travailler avec des représentants de différentes espèces de la galaxie : des reptiles, des amphibiens et, plus étranges encore, d’autres humains. La pilote, couverte d’écailles et de plumes multicolores, a choisi de se couper de ses semblables ; le médecin et cuistot occupe ses six mains à réconforter les gens pour oublier la tragédie qui a condamné son espèce à mort ; le capitaine humain, pacifiste, aime une alien dont le vaisseau approvisionne les militaires en zone de combat ; l’IA du bord hésite à se transférer dans un corps de chair et de sang… Les tribulations du Voyageur, parti pour un trajet d’un an jusqu’à une planète lointaine, composent la tapisserie chaleureuse d’une famille unie par des liens plus fondamentaux que le sang ou les lois : l’amour sous toutes ses formes.

Mon avis :

J’avais repéré ce roman car la quatrième de couv me paraissait originale : un soap opéra qui axe plus son histoire sur les relations sociales et politiques entre diverses espèces que sur des bastons intergalactiques à coup de lasers tueurs.

Le Voyageur est un vaisseau tunnelier qui permet de tracer des routes entre les planètes. Son équipage est un genre de famille hétéroclite composé de personnes (ou d’Intell – les espèces considérées comme intelligentes) qui ont, quelques soit leur espèce, eu une histoire complexe tant sur le point familial que sur le point culturel.

Sans pour autant faire l’impasse sur une bonne vieille aventure galactiques, Becky Chambers propose une magnifique ode au respect, à la différence et à l’amour sous toutes ces formes. La galerie de personnages est très attachante et se constitue de personnalités complexes dont on peut appréhender les forces mais aussi toutes les faiblesses. Becky Chambers arrive, par le truchement des diverses espèces, à faire une critique de l’humanité et ses défauts mais aussi à faire ressortir ce qu’il y a de plus beau en nous.

Les problèmes raciaux, les préjugés, les magouilles politico économiques et la diplomatie ne sont bien évidemment pas oubliés mais restent en fond comme si le Voyageur était un cocon où se retrouve la seule famille importante aux yeux de ses occupants.

On peut parfois choisir sa famille et, même si elle est étrange au premier regard, elle est remplie d’amour, de compassion et de partage.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre qui dispose de deux suites que je risque d’acquérir.

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