« La route » de Manu Larcenet (Dargaud)

4ème de couverture :

L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites, censés les aider dans leur voyage. Sous la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils à leur périple ?

Mon avis :

Je pense que tout le monde connaît l’histoire de ce père et de ce fils qui tentent de survivre dans une Amérique post-apocalyptique, que ce soit par le roman de Cormac McCarthy ou par le film merveilleusement porté par Viggo Mortensen.


Manu Larcenet se lançait donc dans une adaptation extrêmement risquée et attendue. Je ne vais pas tourner autour du pot. C’est sublime !!! Dans la lignée de « Blast » et du « Le Rapport de Brodeck », Manu Larcenet joue avec les nuances de gris et la multiplication de traits fins pour nous plonger dans cette aventure sombre, pleine de noirceur et de mélancolie.


Les échanges entre le père et le fils sont sobres, profonds et sans fioritures. Une simplicité qui s’oppose aux nombreux détails des superbes planches qui font de cet album une très très belle réussite et probablement, un des plus beaux réalisés par Manu Larcenet.


Un indispensable dans sa bédéthèque qui mérite d’être relu plusieurs fois.

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